© Mathias Berlin / Shutterstock
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Les activités humaines ont de lourdes conséquences sur notre planète, avec un réchauffement climatique et des émissions de gaz à effet de serre records.

Les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter, et les activités humaines n'y sont évidemment pas étrangères. Tel est le constat fait par la cinquantaine de chercheurs qui vient de publier une étude sur la dernière évaluation du GIEC, le groupe d'experts du climat rattaché à l'ONU. Ils font état de la forte hausse du réchauffement causé par l'humanité, qui a augmenté « à un niveau sans précédent de plus de 0,2 °C par décennie », disent-ils, sur la seule période 2013-2022.

L'inquiétude d'une progression trop rapide du réchauffement

L'accord de Paris prévoit de limiter le réchauffement climatique à 2 °C et, dans le meilleur des scénarios, autour de 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle. Les chercheurs de la revue Earth System Science Data ont présenté des données alarmantes.

Sur la période 2013-2022, le réchauffement climatique causé par l'Homme atteint 1,14 °C. Pire, cette statistique grimpe à 1,26 °C en 2022. Selon les scientifiques, le phénomène devrait atteindre le seuil critique de 1,5 °C « dans la première moitié des années 2030 ». C'est déjà demain.

L'activité humaine pose évidemment question. La sollicitation des technologies, l'émergence de l'intelligence artificielle, l'utilisation des combustibles fossiles que sont le pétrole, le gaz et le charbon ne font que provoquer une augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre, même si les scientifiques parlent aussi « de taux de hausse qui pourraient avoir diminué ».

© olko1975 / Shutterstock
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Les nombreuses conséquences du réchauffement climatique

Plusieurs arguments sont avancés par les chercheurs pour justifier cette hausse du réchauffement anthropique. Ils déplorent notamment le déséquilibre énergétique croissant de la Terre, qui provoque une fonte des glaces et contribue à l'élévation du niveau de la mer à long terme.

Les conséquences sont déjà constatées dans certaines parties du monde, et même en France, pour le cas de l'accès à l'eau, entre autres. À l'échelle planétaire, les scientifiques évoquent la baisse de la sécurité alimentaire, la perturbation de la faune et de la flore, avec l'extinction de centaines d'espèces, mais aussi la multiplication des maladies et traumatismes.

Les chercheurs sont aussi d'accord au moment de constater la hausse des températures maximales dans le monde, renforcée par les vagues de chaleur qui, nous expliquent-ils, « se produisent avec une plus grande intensité ». Les incendies qui frappent actuellement le Canada et le Québec en sont un exemple concret.