- La jeunesse : apprentissage des usages du numérique, apprentissage par le numérique, formations aux métiers du numérique, par des programmes destinés aux salariés et demandeurs d'emplois.
- L'accès à Internet et à la téléphonie mobile : mise en œuvre du plan « France très haut débit » en lien avec les collectivités locales et les opérateurs avec un objectif (non fixé) de traitement des zones blanches.
- La circulation des usages numériques : réduire la fracture numérique en ciblant les populations exclues.
En dehors de ces trois points, la secrétaire d'Etat entend miser sur les start-up via le label French Tech, la transition numérique des entreprises, l'Open data, l'accessibilité des services publics. Autant de points censés aboutir à l'avènement d'une « République numérique ».
Ces propositions devraient par la suite figurer au sein d'un projet de loi portant sur le numérique. Texte, qui avant d'être publié, devra passer de nombreuses étapes, notamment devant le Parlement avant d'éventuellement être adopté. Sur le calendrier, le gouvernement reste donc volontairement flou et évoque simplement un « examen par le Parlement en 2015 ».
Une première consultation sera toutefois lancée pendant le mois de septembre par le Premier ministre. Un travail préparatoire nécessaire sera donc entrepris, au cours duquel le Conseil national du numérique devrait participer.
Dans ce qui promet d'être le projet de loi majeure de ces prochaines années en numérique, certaines thématiques, comme la question de la neutralité des réseaux, ne sont pas évoquées par la secrétaire d'Etat. Avant d'occuper son poste au gouvernement, Axelle Lemaire défendait « l'inscription de la neutralité de l'internet dans la loi, de l'affirmation du principe d'un Internet ouvert ». Elle doit donc encore préciser sa position exacte sur la question.