Un vidéaste s'était vu bannir sa vidéo de reprise d'un morceau du célèbre compositeur pour violation de droits d'auteur détenus par la compagnie japonaise.
C'est une situation ubuesque qu'à vécu le musicien James Rhodes la semaine dernière. Le pianiste s'était enregistré en train de jouer une reprise au piano d'un morceau composé par Jean-Sébastien Bach et avait publié le résultat sur YouTube et Facebook.
Une vidéo bannie sur YouTube et Facebook
Mais malgré le décès du compositeur il y a près de 300 ans, et le fait que l'intégralité de son œuvre soit passée depuis dans le domaine public, James Rhodes a vu sa vidéo bannie des deux plateformes en raison d'une violation des droits d'auteur.Selon le message d'alerte envoyé au vidéaste par YouTube, les droits de 47 secondes précises de ce morceau appartiendraient à Sony Music. Le filtre du réseau social aurait confondu l'interprétation de James Rhodes avec celle d'un artiste sous contrat avec Sony Music.
Une erreur d'algorithmes... en plein débat européen sur les droits d'auteur
Une situation ubuesque, dénoncée immédiatement par James Rhodes sur les réseaux sociaux. Il a également déposé une réclamation afin de remettre en ligne sa reprise. La réaction populaire a été rapide. Les internautes se sont scandalisés de cette décision incompréhensible et ont partagé le tweet de James Rhodes partout durant plusieurs jours.Finalement, Sony Music a débloqué la situation et validé la publication de la vidéo sur YouTube, sans toutefois faire de commentaires sur le sujet ou même prendre la peine de répondre au vidéaste.
Cette histoire cadre pile avec l'actualité du Parlement européen, qui a récemment voté une directive visant à encadrer plus fermement les questions de droits d'auteur sur internet. L'une des mesures instaure un filtrage obligatoire des vidéos mises en ligne... avec le risque de voir plus d'erreurs de ce genre se reproduire.