L'information reste dans le domaine du plausible, mais Facebook se garde bien de confirmer ou infirmer quoi que ce soit.
Il est de notoriété publique que les géants de la tech sont impliqués dans la conception de puces et de solutions à même de subvenir à leurs besoins : Google, Amazon et Microsoft ont tous des programmes visant à concevoir leurs propres composants, même s'ils ne sont pas au même stade de développement.
Des puces pour le machine learning
Il semblerait donc que Facebook ait décidé d'imiter ses « comparses » et son idée est évidemment de limiter sa dépendance à Qualcomm ou Intel par exemple. À en croire les journalistes de The Information cités par nos confrères de Engadget, Facebook se focaliserait sur le développement de puces destinées à ses centres de données.
Le premier projet mené par les équipes de Facebook dans le domaine du composant électronique serait de concevoir un processeur capable d'animer les tâches de machine learning – ou apprentissage automatique. Un tel composant serait ensuite directement en lien avec les puissants – et ô combien indispensables – algorithmes de gestion des contenus recommandés aux utilisateurs et utilisatrices.
Rappelons que ce système de contenus recommandés aux usages est la base même de la publicité ciblée que Facebook peut négocier à des tarifs bien plus avantageux… et donc la base des principaux revenus du groupe.
Vers une meilleure efficacité énergétique ?
Facebook n'aurait toutefois pas que son indépendance vis-à-vis des géants du silicium à l'esprit. En effet, en développant ses propres solutions, le titan des réseaux sociaux pourrait être en mesure d'adapter plus précisément la puissance et la consommation des puces employées pour ses propres besoins.
The Information souligne alors que cela pourrait lui permettre de réduire l'empreinte carbone de ses centres de données, des structures de plus en plus décriées en ces temps de bouleversements climatiques. Face à nos confrères d'Engadget, un porte-parole de la société est d'ailleurs allé dans ce sens en expliquant :
« Facebook explore toujours des moyens d'améliorer les performances de calcul et l'efficacité énergétique avec nos partenaires silicium et grâce à nos propres efforts internes ». Le porte-parole n'a pas souhaité creuser la question des développements internes de la société : « Nous n'avons rien de nouveau à partager sur nos plans futurs pour le moment ».
Source : Engadget, The Information