L'opérateur exploite pour ce faire la norme Dual Carrier, qui consiste à combiner deux porteuses, et le schéma de modulation de porteuse 64 QAM. Les terminaux doivent explicitement prendre en charge ces fonctionnalités, comme le fait la toute nouvelle clé Huawei E372 qu'Orange commercialisera prochainement.
Le débit descendant passe ainsi de 14,4 à 42 Mbps et le débit montant de 2 à 5,76 Mbps, de quoi télécharger un fichier de 10 Mo en 3 secondes, contre 8 secondes à 14,4 Mbps et même près de 4 minutes en 3G à 384 kbps.
Neuf des douze agglomérations les plus peuplées de France (l'Île-de-France, Grenoble, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice et Toulon) sont couvertes en HSPA+ à 42 Mbps à ce jour, ce qui représente plus de 50 % de la population, contre 97 % en 3G+ à 14,4 Mbps. Les relais de Bordeaux, Toulouse et Strasbourg seront quant à eux mis à niveau mi-2012. Le reste du territoire le sera à partir de début 2013. Le très haut débit mobile n'a donc pas vocation à combler la fracture numérique.
La norme HSPA+ à 42 Mbps n'est donc accessible qu'au travers des forfaits Business Everywhere. Elle est incluse sans surcoût au forfait « Premier », facturé 60 euros HT/mois et bridée au-delà de 5 Go. Elle est en option à 4 euros HT/mois pour tous les autres forfaits, soit à partir de 15 euros HT/mois pour 15 Mo.
L'offre est disponible dès à présent. Prochain arrêt, la 4G LTE, qui plafonne à 326,4 Mbps en réception et 86,4 Mbps en envoi.