L'ANFR a été contactée par un opérateur qui a constaté le brouillage de l'une de ses antennes 4G, située dans la ville de Rennes.
À la différence des réseaux enterrés, les réseaux mobiles peuvent davantage souffrir de perturbations extérieures. C'est ce qu'a constaté l'un des opérateurs de télécommunications français, qui a notifié à l'Agence nationale des fréquences (ANFR) qui a dévoilé l'information fin novembre, la dégradation de qualité de service sur l'un de ses sites 4G, situé plus précisément à Rennes. L'agence y a donc dépêché une équipe du service régional de Donges, pour faire la lumière sur ce brouillage et établir s'il est volontaire ou non.
L'écran d'une salle de sport perturbait l'antenne 4G
Après avoir procédé à des relevés spectraux, aidés des matériels directement intégrés dans leur véhicule laboratoire mobile, les experts de l'ANFR ont pu identifier le signal perturbateur, qui provenait d'une salle de sport située à quelques centaines de mètres de l'antenne 4G touchée.5G : les enchères démarreront à 2,17 milliards d'euros en France, un montant que les opérateurs déplorent
Une fois à l'intérieur du complexe sportif, les agents assermentés ont utilisé un récepteur de mesures, raccordé à une antenne goniométrique, pour déterminer avec précision l'appareil causant le brouillage de l'antenne. Finalement, ils sont tombés sur un écran publicitaire géant, que la salle utilise pour diffuser des rencontres de basket-ball ou de volley-ball.
La seule solution était de mettre l'appareil hors tension
Les agents ont alors, en présence de la société ayant procédé à l'installation de l'écran, effectué des mesures de champs de façon à vérifier la conformité des rayonnements à la norme. L'écran, finalement conforme à la norme, maintient donc la perturbation. Les techniciens de l'ANFR se sont tout de même aperçus que l'écran rayonnait autant en mode diffusion que simplement allumé.Pour régler ce problème qui n'avait finalement rien d'illégal, les techniciens de l'agence ont préconisé de mettre hors tension l'écran en dehors de toute diffusion événementielle sportive. Un débranchement pur et simple donc. Le dossier a été clôturé après que l'opérateur mobile a donné son accord.
L'ANFR n'a en tout cas pas manqué de rappeler que plus d'un brouillage sur quatre signalé avait pour origine un souci de compatibilité électromagnétique, correspondant à des signaux parasites émis par un appareil électronique industriel ou domestique.
Source : Communiqué de presse