Vous pouvez arrêter de vérifier le DAS d'un smartphone avant un achat, celui-ci n'est pas pertinent si vous utilisez un kit mains-libres.
L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié son rapport sur l'utilisation de kits oreillettes (ou mains-libres) dans le cadre d'une étude sur l'exposition du public aux ondes électromagnétiques.
Pas d'impact de la 5G sur le DAS
La conclusion de la recherche est sans appel : l'exposition aux ondes maximale mesurée est dix fois inférieure en téléphonant avec des écouteurs équipés d'un microphone qu'en collant son smartphone contre l'oreille.
L'ANFR explique avoir réalisé une série de 920 tests de Débit d'absorption spécifique (DAS) avec six kits oreillettes pour en arriver à ce résultat. Plusieurs modèles de smartphones ont également été utilisés, et les communications ont été passées sur différentes bandes de technologies : 2G, 3G et 4G.
Aucune mesure n'a été pratiquée en 5G, mais une étude antérieure de l'ANFR conclut que la 5G n'a pas augmenté l'exposition aux ondes par rapport à la 4G.
Écouteurs filaires ou Bluetooth, une efficacité prouvée
D'après le rapport, les écouteurs filaires sont la meilleure solution pour éviter un DAS élevé, que ce soit au niveau de la tête ou des membres. Cela est dû aux ondes produites par la technologie Bluetooth. Mais avec ou sans fil, l'utilisation d'écouteurs réduit drastiquement l'exposition aux ondes et les DAS mesurés sont bien plus bas que ceux recommandés par la réglementation française.
Les mesures relevées l'ont été dans des scénarios dits de « pire cas », c'est-à-dire quand la qualité du réseau est mauvaise, entraînant une explosion de l'émission d'ondes.
L'ANFR fait savoir que pour limiter le DAS, les critères les plus pertinents sont l'utilisation d'un kit mains-libres et de téléphoner sur un réseau performant. Alors, le DAS indiqué sur la fiche technique des smartphones est quasiment anecdotique, voire non pertinent et trompeur.
Source : ANFR