Le déploiement de la 4G sur le Vieux Continent est en bonne voie puisque le Parlement Européen vient de donner son accord pour l'utilisation des ondes hertziennes.
Suite au passage au tout-numérique, la Commission Européenne avait émit l'idée que les plages de fréquences analogiques puissent être réutilisées pour assurer une meilleure couverture de l'Internet haut-débit au sein des pays de l'Union. En octobre 2009 il avait été estimé que cette initiative génèrerait entre 20 et 50 milliards d'euros. En effet, près de 80% de ces fréquences pourraient ainsi être libérées puis revendues. Cela devrait également permettre à l'Union Européenne d'atteindre son objectif, à savoir : l'Internet haut-débit pour tous en 2013.
Hier le Parlement Européen a approuvé cette proposition. Dans un communiqué officiel, il est ainsi expliqué que « les états membres devront ouvrir davantage de fréquences pour l'Internet mobile d'ici 2013 afin de satisfaire la demande croissante pour les connexions sans-fil ». Le député européen suédois Gunnar Hökmark, chargé de cette affaire, précise par ailleurs : « nous nous sommes assurés qu'un nombre suffisant de spectres étaient accessibles pour garantir la couverture ainsi que la charge au sein de l'Union Européenne afin de mettre en place le réseau haut-débit mobile le plus rapide au monde ».
Au 1er janvier 2013, les pays membres de l'Union devront autoriser l'usage du spectre des fréquences 800 Mhz - actuellement utilisée pour les dernières télévisions analogiques - afin de déployer l'Internet mobile. Il est précisé que cette bande de fréquences est particulièrement adaptée à la 4G puisque qu'elle serait plus performante que le spectre de 1 GHz pour la réception à l'intérieur des bâtiments.
En France, le ministre de l'Economie numérique, Eric Besson expliquait le mois dernier que l'agence nationale des fréquences (ANFR) sera chargée d'identifier de nouveaux spectres pour le très haut débit mobile d'ici 2020.