Le Toruk AP11 reprend le design de l'AP10, lequel s'avère assez proche de ce que propose DJI sur ses Phantom 2. La grande différence avec l'AP10, qui intégrait une petite caméra Full HD sur son museau, c'est que l'AP11 passe sur une configuration avec nacelle. Celle-ci, stabilisée sur trois axes, peut accueillir une caméra AEE ou une GoPro. Et vraisemblablement la plupart des caméras d'action avec le même gabarit.
Les autres caractéristiques du drone semblent similaires. L'AP11 dispose lui aussi de la fonction « return to home », reposant sur le GPS embarqué (le drone revient tout seul à son point de départ en cas de pépin). Côté terrain de jeu, les utilisateurs ne devraient pas se sentir à l'étroit avec les 500 m de portée autorisés par la radiocommande. Elle peut être associée à un smartphone en Wi-Fi pour voler en FPV : le retour vidéo est alors disponible dans une portée de 100 m, grâce au répétiteur Wi-Fi. L'AP11 conserve ses grandes hélices de 10 pouces, qui permettent sur l'AP10 des déplacements à 25 mètres par seconde et des envolées jusqu'à 500 m d'altitude. L'autonomie confortable de 25 minutes environ reste là-aussi de rigueur.
Ni le prix, ni la disponibilité n'ont été pour l'heure communiqués, mais sachant que l'AP10 est vendu à 699 €, il faudra compter a minima (et a priori) dans les 1 000 € plus pour l'AP11 avec nacelle et caméra AEE.
Pour ceux qui ne sont pas familiers mais que l'univers des drones intéresse, PNJdrone a élaboré un guide sur les règles d'usage essentielles pour les pilotes amateurs de drones. Une bonne initiative avant de lancer un engin de plus de 1,4 kg à des dizaines voire centaines de mètres d'altitude.
