On connaissait le Bitcoin, la monnaie virtuelle générée par des calculs informatiques. Voici le BitWalking, son équivalent sportif, puisque qu'il s'acquiert en marchant. Pour être rémunéré selon son nombre de pas, l'utilisateur dois passer par l'application elle-même nommée Bitwalking. Cette dernière converti chaque pas en BW$ (dollar bitcoin), qui pourront, à terme, être utilisés pour acheter des produits sur Internet, ou être convertis en argent réel.
Car dans l'immédiat, Bitwalking est en phase de test dans un petit nombre de pays, à savoir le Japon, le Royaume-Uni, le Kenya et le Malawi. Nissan Bahar et Franky Imbesi, les deux créateurs du projet, ont tout d'abord cherché des investisseurs pour le lancer. Ils en ont trouvé principalement au Japon, ce qui explique que le pays fasse partie des premiers testeurs. Mais l'idée première est surtout d proposer le système dans des pays en voie de développement, ou la marche est le moyen le plus courant de se déplacer.
Au Malawi, le professeur d'informatique Salim Adam marche 10 kilomètres par jour pour aller travailler. Il explique à la BBC cumuler 26 BW$ par mois. Difficile, dans l'immédiat, de savoir combien tout ça va concrètement lui rapporter, mais quand on sait que le professeur gagne l'équivalent de 26 dollars par mois, on imagine que tout apport sera bon à prendre. L'objectif est de faire en sorte que la monnaie virtuelle soit acceptée localement, pour aider l'économie à se développer.
Un projet aux multiples facettes
Mais pour verser de l'argent, il faut en avoir. Les créateurs du BitWalking comptent sur les partenaires qu'ils attirent avec leur projet, notamment des marques de produits sportifs ou des assurances santé, pour le financer sur le long terme. La récolte de données sera également de la partie, comme le démontre la politique de confidentialité de l'application.Le cumul de BW$ est également plafonné à un maximum de 3 par jour. Pour gagner 1 BW$, il faut faire 10 000 pas, soit environ 8 km. Les grands marcheurs ne deviendront probablement pas riches en utilisant le Bitwalking, et il est fort probable que ce dernier se limite aux pays en voie de développement et aux opérations promotionnelles, mais l'idée fait son chemin.