Baccalauréat : sus aux smartphones, bande de tricheurs !

Romain Heuillard
Publié le 09 juin 2011 à 17h58
Les digital natives sont sur le point de passer baccalauréat et autres examens. Et s'il y a bien un domaine dans lequel ces derniers ont une longueur d'avance sur leurs ainés, c'est bien dans celui de la triche. Le charme des bonnes vieilles techniques ancestrales, réservées aux plus téméraires, à l'élite des cancres, a effectivement cédé sa place à la froideur des nouvelles technologies. Tout se perd ma bonne dame !

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S'il fallait autrefois faire preuve d'ingéniosité, multiplier les photocopies à 25 % sans oublier de récupérer l'original, passer le temps nécessaire pour apprendre un cours à le recopier dans sa calculatrice graphique, ou encore se laisser pousser les cheveux à l'approche d'un examen, ce lourd héritage transmis de génération en génération a récemment été balayé par l'avènement du smartphone et plus généralement du téléphone mobile.

Les dernières promotions de bacheliers ne s'y sont pas trompées, comme en témoigne l'augmentation du nombre de fraudes liées à l'usage des téléphones portables. Trente-deux fraudes supplémentaires ont été constatées au baccalauréat général et technologique de 2009 par rapport à celui de 2008, selon le directeur général de l'enseignement scolaire relayé par l'AFP.

« Mais j'ai oublié ma calculatrice ! »

Le ministère de l'Éducation nationale a donc récemment publié une circulaire rappelant que « l'utilisation des téléphones portables et, plus largement, de tout appareil permettant des échanges ou la consultation d'informations, est interdite ». Elle insiste sur le fait qu'ils « doivent impérativement être éteints et rangés dans le sac du candidat ou remis au surveillant de salle ». L'excuse de l'oubli de calculatrice ne tiendra plus, qu'on se le dise !

Des centres d'examens ont quant à eux carrément expérimenté le brouillage des téléphones portables, faisant fi des risques de perturbation autour de l'établissement ciblé, ce qui est interdit par la loi.

Tout comme la fraude aux examens d'état qui est, rappelons-le, passible de poursuites pénales et d'interdiction de passer un examen officiel pendant cinq ans. Et le corps enseignant a bien l'air décidé à serrer la vis.
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