Pour la moitié du prix de ses concurrents, le « Mi-Two » est effectivement le smartphone le mieux doté du marché à ce jour.
C'est tout particulièrement le premier embarquant une puce Snapdragon S4 Pro, le puissant Qualcomm APQ8064 initialement destiné aux tablettes, combinant un CPU à quatre cœurs Krait cadencés à 1,5 GHz et un GPU Adreno 320. Et pour ne rien gâcher, il est épaulé par une confortable quantité de mémoire vive : 2 Go de LPDDR2. Le stockage est quant à lui assuré par 16 Go de mémoire flash.
Dans la lignée des derniers smartphones haut de gamme du marché, il arbore par ailleurs un grand écran HD (1280 x 720 pixels) de 4,3 pouces qui présente en l'occurrence la particularité d'être de type IPS. Toujours sur le plan de l'imagerie, il est doté d'un capteur de 2 millions de pixels à l'avant, mais aussi et surtout d'un CMOS rétro-exposé photographiant à 8 millions de pixels et filmant en 1080p au dos, surmonté d'une lentille grand angle et lumineuse équivalente à un 27 mm f/2.
Sur le plan de la connectique, en plus des inévitables Wi-Fi N et Bluetooth 4.0, la puce Qualcomm MDM9615 prend en charge le DC-HSDPA, pouvant grimper jusqu'à 42 Mbps en 3G. Elle est GSM quadri-bande (850, 900, 1800 et 1900 MHz) et 3G tri-bande (850, 1900 et 2100 MHz), ce qui lui permet de fonctionner dans le monde entier.
Il repose enfin sur une ROM MIUI, qui est au monde oriental ce que CyanogenMod est au monde occidental, reposant en l'occurrence sur Android 4.1 Jelly Bean.
Le « Xiaomi MIUI Phone Mi-Two » sera prochainement commercialisé en Chine au prix public de 2000 yuans, soit environ 255 euros. Il ne sera probablement jamais vendu officiellement en France, mais son rapport prix/prestation sans équivalent pourra convaincre les plus téméraires de l'importer.
Publication initiale le 16/08/2012 à 19 h 23
Mise à jour du 17/08/2012 à 15 h 40
Face à l'accueil chaleureux des internautes du monde entier, l'éditeur de la ROM MIUI a mis en place sur sa page Facebook un sondage destiné à jauger le potentiel de la distribution du Mi-Two en dehors de la Chine. Une distribution orchestrée par le fabricant réduirait le nombre d'intermédiaires et donc le prix de vente final. La France figure déjà en bonne place.
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