Revendue par Nokia à EQT en 2012, puis passée par la suite à Android, la firme de luxe Vertu n'a pour autant pas fait table rase sur toutes ses habitudes. En effet, à partir de 2007 et jusqu' à fin 2008, l'entreprise proposait différents smartphones Ferrari à l'occasion des 60 ans de l'écurie automobile. L'un d'eux, un terminal nommé Ascent Ferrari 1947, combinait titane, aluminium et cuir, et coûtait la bagatelle de 18 000 euros. Cette fois-ci, c'est avec le constructeur Bentley que Vertu retente l'expérience du smartphone assimilé à la voiture.
On ne sait pas encore ce que les deux entreprises comptent proposer comme terminaux, mais ça ne sera de toute façon pas bon marché : le credo de Vertu est de proposer des smartphones esthétiquement poussés, avec des services sur mesure pour ses riches clients. Les designers de Bentley devraient travailler avec ceux de Vertu sur 5 terminaux en tout, un par an durant les 5 prochaines années. Le premier modèle sera dévoilé en octobre prochain. Les appareils « comprendront des éléments de design authentiques et emblématiques de Bentley ainsi que des services de luxe » explique un communiqué publié par les deux entreprises.
S'acheter un smartphone Bentley coûtera toujours moins cher que de s'acheter une voiture de la marque, mais il y a, au final, fort à parier que ceux qui mettront plusieurs milliers d'euros dans un tel terminal auront aussi les moyens d'avoir le véhicule qui va avec.