Le Huawei P8 intègre un écran 5,2 pouces dans un design unibody qui rappelle à la fois l'iPhone 6, pour le dos en métal et les coloris (gris, argent, champagne) et le Galaxy S6 ou les Xperia de Sony pour les bordures biseautées.
Huawei affirme offrir le meilleur ratio écran/espace avec une dalle 5,2 pouces qui occupe 78 % du smartphone. Le constructeur s'enorgueillit aussi de son appareil photo qui ne dépasse pas d'une coque pourtant plus fine que celle de l'iPhone 6 ou du Galaxy S6.
Le processeur qui anime le smartphone est le nouveau Kirin 935, développé en interne, basé sur une architecture Big/Little avec quatre coeurs A53 enhanced à 2,0 GHz et quatre coeurs A53 à 1,5 GHz. La puce est 64 bits. Huawei annonce une autonomie de un jour et demi d'utilisation « normale », et une journée d'usage «intensif », notamment grâce à ce que le constructeur appelle un « App firewall » qui bloque automatiquement les processus trop gourmands en ressources système.
L'appareil photo met l'accent sur les performances en faible luminosité, avec une stabilisation optique, un capteur RGBW, offrant 32 % de luminosité en plus et 78 % de bruit en moins dans des conditions de faible luminosité, et un processeur d'image « du niveau d'un reflex », permettant selon le constructeur une meilleure gestion de l'exposition et de la balance des blancs.
La couche photo/vidéo présente quelques originalités, en mettant notamment l'accent sur les photos en longue pose (trainées de lumière, light painting...), et un mode permet de combiner trois autres smartphones avec le P8 pour réaliser une vidéo multi-angles en direct. Enfin, les selfies sont évidemment à l'honneur avec une détection plus rapide des visages pour appliquer des effets prédéfinis.
Alors que la mode est aux capteurs d'empreinte digitale, Huawei préfère, pour le P8, faire appel à la proximité avec le Talkband B2 dévoilé plus tôt au MWC.
Côté connectivité, Huawei mise sur deux antennes avec une bascule rapide entre les deux, et promet, comme un flashback de 2010, que malgré la construction en métal, la prise en main ne compromettra pas la réception. Le P8 permet aussi de basculer automatiquement entre ses réseaux Wi-Fi préférés, et de se connecter « 3 fois plus vite » en roaming. Le smartphone est dual SIM, avec de la 4G sur les deux cartes. Un des deux slots peut être utilisé pour accueillir une carte microSD.
Côté son, la partie téléphonie bénéficie d'un mode permettant de booster la voix de son interlocuteur, d'une meilleure suppression des bruits ambiants comme le vent, et d'un micro haute sensibilité permettant de capturer clairement la voix dans un rayon de 2m. Le Huawei P8 intègre un DSP Hi6402. Dans un registre plus gadget, vous pouvez appeler le P8 par son nom, pour le réveiller et le localiser.
Dernière originalité : Huawei accompagne le P8 d'une couverture dotée d'un écran e-Ink, permettant, à l'image du Yota Phone, d'afficher des notifications et des informations, mais aussi de lire des livres électroniques.
Huawei P8 Max : un P8 de 6,8 pouces en plus
Comme on ne peut visiblement plus lancer un seul smartphone à la fois, Huawei accompagne le P8 d'une variante 6,8 pouces (!), le P8 Max, permettant d'afficher deux applications sur son écran, intégrant une batterie grande capacité, permettant 2,3 jours d'autonomie selon le constructeur.
Détail amusant : le P8 Max est accompagné d'une housse à trous... Rappelant étrangement le DotView de HTC. Huawei a également dégagé les critiques sur la largeur du smartphone pour les appels, rappelant que le TalkBand B2 est là pour éviter d'avoir à utiliser un aussi gros smartphone à une main.
Le Huawei P8 est disponible dès à présent, à 499 euros en version 16 Go ou 599 euros en version 64 Go, dans 40 pays dont la France.
Le P8 Max sera commercialisé à 549 euros en version 32 Go et 649 euros en version 64 Go.
