La SNCF a choisi le constructeur français Crosscall pour équiper ses contrôleurs de smartphones.
Samsung ? Nokia ? Sony ? Non ! C'est l'entreprise française Crosscall, spécialisée dans la conception de mobiles résistants pour les sportifs et les professionnels, qui a remporté le dernier appel d'offres de la SNCF. 21 000 contrôleurs de TGV, Intercités et TER vont ainsi être équipés d'un smartphone de la marque.
Un smartphone super résistant
Les smartphones qui se retrouveront dans les mains des employés du groupe de transport sont les Trekker-X4, un modèle haut gamme dont le prix pour le grand public est fixé à 699 euros l'unité.Avec sa batterie de 4 400 mAh pour un « petit » écran de 5,5 pouces avec définition FHD+, l'autonomie est le point fort de cet appareil, au-delà de son design lui permettant de résister aux chutes, aux chocs, à l'eau et à la poussière. Le Trekker-X4 est équipé d'un SoC Snapdragon 660 couplé à 4 Go de RAM et 64 Go d'espace de stockage ; il tourne (seulement) sous Android 8.1 Oreo.
Selon Le Figaro, Crosscall a signé un contrat de trois ans à hauteur de huit millions d'euros avec la SNCF, qui devient l'un de ses principaux clients. Avec ce partenariat, la société va désormais réaliser plus de la moitié de ses recettes grâce aux entreprises (Vinci et Eiffage font aussi partie de ses clients), elle qui visait auparavant plutôt les particuliers.
Un petit acteur qui monte
« Pour se démarquer des géants de la téléphonie, Crosscall capitalise sur son ADN et sa capacité d'innovation, en concevant différents produits capables de correspondre durablement à tous les corps de métier et à toutes les utilisations », explique le groupe, qui se targue aussi d'avoir un « taux de retour SAV ne dépassant pas les 3,4 % », un chiffre relativement bas.Créée en 2009 à Aix-en-Provence, Crosscall est en pleine forme : du 1er avril 2018 au 31 mars 2019, la marque a écoulé 500 000 smartphones pour un chiffre d'affaire de 71,6 millions d'euros et une croissance de 40 % par rapport à l'année précédente. Présent surtout en Europe, Crosscall a désormais pour ambition de s'imposer en Afrique, où il n'est présent qu'au Maroc et en Tunisie pour l'instant.
Source : Le Figaro