Starship HLS Artemis NASA Lune

Bill Nelson, l’administrateur de la NASA, s’est exprimé en conférence de presse mardi dernier et s’en est pris à Blue Origin, accusant l’entreprise de retarder le programme Artemis de retour sur la Lune.

Blue Origin a en effet entamé des poursuites après la sélection de l’alunisseur de SpaceX par la NASA.

Du retard dans tous les cas

Lors de la sélection du meilleur module lunaire, qui ferait se poser en 2024 sur notre satellite les premiers astronautes depuis 1972, la NASA a préféré ne choisir qu’une seule entreprise plutôt que deux comme annoncé auparavant. C’est SpaceX qui a été choisie, pour le coût de développement bien inférieur à ses concurrents. Blue Origin, la firme dirigée par Jeff Bezos, argue cependant que le véhicule ne répond pas entièrement au cahier des charges de la NASA. En août, une plainte a donc été déposée.

Cette plainte, selon Bill Nelson, ne fait que ralentir le programme Artemis en bloquant le développement, le temps de l’examen de celle-ci, de la capsule Orion de SpaceX. L’administrateur ne mâche pas ses mots et annonce que 2024 ne semble plus être une date réaliste pour se poser sur la Lune. Cependant, de nombreux experts avaient déjà tiré la sonnette d’alarme, précisant qu’il était de toute façon irréaliste de mener à bien le programme Artemis d’ici 2024. Les retards pris dans l'assemblage du modèle interne à la NASA d'Orion semblent confirmer ces craintes.