La présidente de Lucasfilm en personne, Kathleen Kennedy, reconnaît qu'il vaudrait mieux arrêter les frais, pour éviter d'épuiser la licence.
Les bons scores de Rogue One : A Star Wars Story, premier spin-off, avaient poussé la maison Disney à envisager plusieurs films dérivés Star Wars. Il faut dire qu'en franchissant la barre du milliard de dollars de recettes (plus de 5 millions d'entrées en France), il y avait de quoi être tenté.
Le risque de l'échec commercial
Un peu plus d'un an et demi plus tard, Solo : A Star Wars Story, se plongeait dans la jeunesse du plus célèbre contrebandier de la galaxie, sans son acteur historique certes, mais avec la présence de la superstar Emilia Clarke. Avec seulement 400 millions de dollars de recettes au box-office, on pouvait alors parler d'échec. Un échec narratif faisant poindre un problème de taille pour Star Wars : la possibilité d'épuiser le filon, ce que les fans ne supporteraient pas.Alors qu'une nouvelle trilogie verra le jour en 2022 portée par les créateurs et auteurs de Game of Thrones, David Benioff et D. B. Weiss, Lucasfilm a décidé de garder les pieds sur terre, et d'éviter cette fois tout échec commercial.
« Vous ne pouvez pas transformer cela en une production à la chaîne »
« Je pense que les attentes de Disney sont plus grandes. D'un autre côté, je pense que Disney est très respectueux, et dès le début, nous avons parlé de la fragilité de cette forme de narration. Parce que ça représente beaucoup de choses pour les fans, vous ne pouvez pas transformer cela en une production à la chaîne. Vous ne pouvez même pas faire ce que Marvel fait, nécessairement, en choisissant des personnages et en construisant de nouvelles franchises autour de ces personnages. Cela doit évoluer différemment », a déclaré sa présidente Kathleen Kennedy, dans une interview donnée à Vanity Fair.Nous pouvons respirer... Mais l'arrivée prochaine de Disney+ pourrait bien tenter The Walt Disney Company de relancer la machine, sous forme de séries notamment. En espérant que le géant américain décide de faire primer la qualité sur les billets...
Source :Vanity Fair