Les speeders sont apparus pour la première fois dans l'épisode IV de la saga Star Wars. Si Luke Skywalker a pu embarquer à son bord sans « toucher » visuellement le sol, c'est grâce à un procédé on ne peut plus simple : un miroir. Le saviez-vous ?
À sa sortie en 1977, Star Wars : Un nouvel espoir avait réussi plusieurs exploits. Le film avait su créer une communauté mondiale de fans qui, depuis, traverse les époques. Il fut évidemment un carton (deuxième plus succès de l'année en France et premier dans le monde), mais surtout, on retient de lui et de son scénariste-réalisateur, des prouesses techniques qui volèrent la vedette au chef-d'œuvre de Kubrick, 2001 : Odyssée de l'espace. Dans ce premier film de la saga, le public découvrait notamment les fameux speeders.
Des miroirs, du sable et un peu de soleil
Le speeder, c'est à la base un véhicule à répulseurs antigravité, construit pour se déplacer à grande vitesse. Un truc bien plus pratique qu'une trottinette électrique, n'est-ce pas ? Dans l'épisode IV, sur Tatooine, Luke Skywalker monte plus particulièrement à bord d'un landspeeder (X-34), qui contrairement à un airspeeder, ne peut décoller que de quelques dizaines de centimètres seulement. C'est là toute la difficulté. Comment mettre visuellement en scène un objet censé voler à ras le sol, sans jamais le toucher, même à vitesse nulle ?Pour parvenir à créer l'illusion d'un objet volant sur les plans larges, un miroir a été placé entre la carcasse et le sol, afin de masquer le moteur et les roues de l'objet qui, hors caméra, ne décollait évidemment pas du sol, comme vous pouvez le voir sur les images. Le miroir était incliné vers le sol.
Un bras métallique utilisé pour les gros plans
Sur la version originale, sortie en 1977, vous remarquerez un espèce de flou légèrement foncé autour du miroir, ajouté manuellement. Cela peut paraître grossier, mais c'était un excellent moyen pour cacher les contours de la vitre et, surtout, donner l'impression que le landspeeder dégage un champ de force entre le sol et lui. Notons que cet effet a disparu lors de la commercialisation de la version Blu-Ray, sortie en 2011.Pour les plans serrés, il existait une seconde version du landspeeder, suspendue, elle, à un bras métallique placé hors du champ des caméras de George Lucas. Hormis un peu de post-production, les effets spéciaux étaient donc totalement absents des passages mettant en scène le speeder.
Ce deuxième épisode vous a plu ? N'hésitez pas à nous laisser vos avis dans les commentaires. D'ici-là, on se dit à la semaine prochaine pour un nouveau numéro.