Starlink va augmenter le prix de ses terminaux ainsi que de ses forfaits en Ukraine, au moment où les infrastructures du pays sont ciblées par l'armée russe.
Avec Starlink, les Ukrainiens ont pu garder un pied sur internet depuis le début de l'invasion russe lancée le 24 février dernier. Pourtant l'entreprise d'Elon Musk a décidé d'augmenter très fortement les tarifs, avec des nouveaux prix qui seront effectifs dès le 29 décembre prochain.
Des augmentations de prix de l'ordre de 25 à 40 %
C'est une mauvaise surprise qui a frappé les Ukrainiens à la fin du mois de novembre. Starlink, le service fourni par SpaceX qui permet de se connecter à internet à travers un réseau de satellites, annonce une hausse générale de ses prix dans le pays en guerre. Ainsi, le prix d'un terminal accuse une inflation de 40 %, passant de 500 à 700 dollars. Le forfait mensuel, lui, subit une hausse à peine plus violente puisqu'il passe de 60 à 75 dollars.
Cette mise à jour des tarifs concerne les particuliers et sera effective à partir du 29 décembre prochain. On ne sait par contre pas si SpaceX va aussi faire ressentir l'inflation au gouvernement ukrainien, financé dans ce domaine par de nombreux États étrangers. On se rappelle qu'au mois d'octobre dernier, Elon Musk s'était plaint du coût engendré par l'utilisation de Starlink en Ukraine et avait demandé au Pentagone de passer à la caisse.
Starlink est devenu une nécessité avec les bombardements des infrastructures critiques
Starlink est depuis le début de la guerre un véritable atout pour les Ukrainiens, remplaçant avantageusement les réseaux fixes et mobiles terrestres, régulièrement endommagés durant les affrontements avec la Russie. Il a permis à l'armée ukrainienne de maintenir sa connexion à internet pour rester en capacité d'organiser la défense et les contre-offensives.
Le service devrait être encore plus au centre des attentions avec l'actuelle campagne de bombardements russe, qui cible de plus en plus délibérément les infrastructures critiques du pays à la suite des reculs dans le Donbass en septembre dernier et à Kherson, où les forces de Vladimir Poutine ont dû récemment se réfugier derrière le Dniepr.
Source : Engadget