La nouvelle « HP Slate 2 » succède donc à la HP Slate 500, annoncée il y a un tout petit peu plus de deux ans, et vient concurrencer frontalement la toute jeune Dell Latitude ST, dont elle partage d'ailleurs l'essentiel de la fiche technique. Il faut dire que les fabricants ont une marge de manœuvre réduite sur le segment des tablettes Windows.
La « HP Slate 2 » se démarque ainsi presque exclusivement de sa rivale par son format plus compact. Elle s'articule autour d'un écran LCD d'une diagonale de 8,9 pouces (22,6 cm) et d'une définition WSVGA (1024 x 600 pixels), soit une résolution de 135 pixels par pouce, contre respectivement 10,1 pouces (25,7 cm) et WXGA (1280 x 800 pixels), soit 150 ppp, pour celui de Dell.
Strictement identique à sa devancière sur le plan extérieur, la nouvelle « Slate » évolue principalement sous le capot. Elle abrite la même puce Intel Atom Z670 que sa principale concurrente, comprenant un CPU simple-cœur mais Hyper-Threading cadencé à 1,5 GHz et un GPU GMA 600 assurant le décodage matériel de la vidéo jusqu'en Full HD 1080p. On retrouve par ailleurs 2 Go de mémoire vive DDR2 à 800 MHz, un SSD de 32 Go, du Wi-Fi, du Bluetooth, de la 3G en option, un capteur frontal VGA et un capteur dorsal à 3 millions de pixels.
Au-delà de ces évolutions matérielles mineures, la nouvelle tablette d'HP évolue enfin sur le plan fonctionnel. Elle abrite désormais une puce TPM (Trusted Platform Module) assurant le chiffrement matériel des données sensibles, offre la fonction « Computrace Pro » au niveau du BIOS permettant l'effacement à distance en cas de perte ou de vol, et accueille le clavier virtuel Swype promettant une saisie plus efficace qu'avec le clavier virtuel ou la reconnaissance d'écriture de Windows.
La « HP Slate 2 » offre enfin une autonomie améliorée de 6 heures pour un poids de 680 g. Elle sera commercialisée aux Etats-Unis courant novembre à partir de 700 dollars, contre 730 pour celle de Dell ou 800 au lancement pour sa devancière. HP n'évoque malheureusement pas Windows 8, il est donc impossible de savoir s'il en assurera le support.