Chaque année, le prix James Dyson récompense un design inspirant et
innovant, fruit de l'esprit de jeunes ingénieurs. Cette année, il a été remis à Judit Giro Benet pour sa Blue Box : une simple boîte permettant de détecter le cancer du sein, à domicile, avec un échantillon urinaire.
En parallèle, c'est le projet AuREUS qui s'est offert le tout premier prix du Développement Durable James Dyson avec un concept surprenant : créer de l'énergie renouvelable à partir de fruits et légumes avariés !
The Blue Box et AuREUS : deux projets qui ont du chien
Le James Dyson Award est un concours d'invention, lancé en 2004 par la
fondation de la marque éponyme. Il récompense un étudiant ou jeune ingénieur pour la création d'un design unique et utile. Le Lauréat International remporte la somme de 35 000 euros.
Cette année, c'est donc Judit Giro Benet, étudiante espagnole de 23 ans
de l'université de Californie, qui fut félicitée pour sa Blue Box. Inspirée par le diagnostic de sa mère qui souffre d'un cancer du sein et par le fait que 40 % des femmes ne se rendent pas à leur mammographie, cette diplômée d'une licence en ingénierie biomédicale a inventée Blue Box, une alternative non invasive et à domicile aux mammographies.
Construite simplement à partir d'un microprocesseur Arduino, la Blue Box peut détecter un cancer du sein à partir d'un échantillon urinaire. Du moins, c'est l'objectif à terme : le projet en est encore au stade préliminaire et veut attirer les investisseurs pour passer de l'état de preuve de concept à l'étape des essais cliniques.
En parallèle, le gagnant du premier prix du Développement Durable James Dyson, qui remporte une somme similaire, se nomme Carvey Ehren Maigue, un étudiant de 27 ans à l'université Mapúa, aux Philippines. Son projet AuREUS utilise les fruits et légumes avariés, en décomposition, pour absorber les rayons UV du soleil et les transformer en énergie renouvelable.
Tuli, le gagnant français
Cette année, le James Dyson Award a reçu plus de 1 800 candidatures
venues de 27 pays dans le monde. Parmi les finalistes internationaux,
on retrouvait par exemple The Tyre Collective, un projet britannique qui capture l'énergie produite par l'usure des pneus pour de futures applications. On trouvait aussi Scope, un nouveau type d'objectif photo qui utilise des cristaux liquides.
Le lauréat national français se nomme, pour sa part, Tuli. Il s'agit d'un nouveau type de protections hygiéniques destiné à faciliter la vie des utilisatrices. Une coupe menstruelle plus respectueuse de l'environnement et compatible avec le port du stérilet. Le projet a été porté par Charlyne Kerjean et Auxane Caseiro de l'université de Technologie de Compiègne.
Source : The Guardian