Les ingénieurs de Microsoft Research planchent actuellement sur l'usage des ondes hertziennes afin de proposer une connexion WiFi optimisée.
En septembre 2010, aux Etats-Unis, la FTC (Federal Trade Commission), l'agence chargée de réguler les droits du commerce, avait validé l'ouverture de zones blanches afin de favoriser le déploiement de l'Internet au sein du pays. Plus précisément il s'agissait de s'appuyer sur les ondes hertziennes de la télévision non utilisées avec un transfert de données théorique maximal d'1 Gbits/s en utilisant le maximum de fréquences afin d'augmenter la bande passante. En repensant cette approche, Microsoft Research a développé le WiFi-NC permettant d'optimiser l'utilisation de ces zones blanches.
Plutôt que d'englober le plus large nombre de fréquences, le WiFi-NC (WiFi Narrow Channel) se base sur des ensembles de transmetteurs et des émetteurs dont l'envoi et la réception de données sont effectués sur différents spectres. Si le fonctionnement est identique au WiFi s'appuyant sur les ondes hertziennes, le système serait capable de passer d'une zone blanche à une autre de manière plus efficace et de choisir les ondes les moins encombrées. Krishna Chintalapudi, responsable du projet, précise que « la logique de réception et d'envoi de données peut être transposée sur les implémentations WiFi existantes ».
Si le Wifi-NC n'augmente pas les taux de transfert, le réseau serait optimisé et donc capable de tirer parti des spectres libérés par la FCC. D'ailleurs le dispositif est couplé à un autre projet de Microsoft baptisé Senseless et qui permet de relier une base de données des zones blanches à un routeur WiFi. L'équipe estime qu'il est plus pertinent de s'appuyer sur différents petits canaux afin d'offrir une meilleure gestion du transfert de données pour l'utilisation de ces zones blanches. A terme la technologie devrait être proposée comme nouveau standard.