Les Lexilens © Alexandre Boero pour Clubic
Les Lexilens © Alexandre Boero pour Clubic

La start-up française Abeye commercialise des lunettes, les Lexilens, qui constituent une véritable aide à la lecture pour les dyslexiques. Clubic vous les présente.

Michael Kodochian, président et fondateur de la start-up Abeye adossée à la chaîne d'opticiens ATOL, a développé des lunettes intelligentes pour la santé et le bien-être, les Lexilens. Plus particulièrement, cette paire de lunettes d'aide à la lecture, que nous avons pu découvrir mercredi à VivaTech, est consacrée aux personnes atteintes de troubles dyslexiques. Les lunettes, qui peuvent être utilisées dès qu'elles sont allumées, sont fabriquées en France et pourraient séduire un large marché. En effet, près de 10 % de la population mondiale est atteinte de troubles dys, « soit, en moyenne, 2 enfants par classe », rappelle Michael Kodochian.

Des lunettes qui ont déjà convaincu des milliers de dyslexiques

Actrice de la French Care, la start-up Abeye, installée à Beaune au milieu des vignobles de Bourgogne, a mis sur le marché les lunettes Lexilens il y a deux ans. Elle s'est pour cela appuyée sur une découverte fondamentale en neurosciences, dans le but de fluidifier instantanément la lecture et la compréhension des personnes dyslexiques.

La lunette contient une batterie, de l'électronique et des verres actifs. Le modèle, vendu au prix de 450 euros, compte déjà plus de 5 000 adeptes, répartis dans une trentaine de pays. « Nous faisons état d'un taux de satisfaction de 92 % », nous explique Michael Kodochian, ravi que ses lunettes, qui seront d'ailleurs exposées à l'Élysée à la fin du mois de juin, aient déjà pu changer la vie de milliers de personnes. En attendant plus.

© Alexandre Boero pour Clubic
© Alexandre Boero pour Clubic

Après les lunettes, l'ordinateur

À VivaTech, Abeye a également présenté son nouveau produit, un ordinateur qui contient nativement la technologie des lunettes. Michael Kodochian nous en dit plus : « Vous branchez l'appareil à votre ordinateur, et vous pouvez nativement lire le texte. On a fait le test, et figurez-vous que les personnes qui n'arrivent pas à lire une feuille imprimée parviennent à la lire au format Word sur l'écran. »

Abeye a l'avantage d'adresser désormais deux marchés différents. Avec les lunettes, la start-up made in France cible les élèves et l'école, tandis qu'avec l'écran, elle touche un cadre plus professionnel, pour aider les travailleurs à gagner en productivité.

« On espère être connus, parce qu'à partir du moment où les gens savent qu'on existe, ils peuvent, par exemple en France, aller dans chaque magasin ATOL, tester gratuitement et sans obligation d'achat les lunettes  », conclut Michael Kodochian.

Source : Clubic