A l'heure actuelle, l'Europe peine encore à se tailler une place de choix dans le secteur des supercalculateurs. Malgré la bonne tenue du bullx super-node S6010/S6030 développé par le français Bull et présent à la 9ème place du classement mondial Top 500 et du système Hermes (13ème au classement), le reste du secteur est tenu par le Japon, les Etats-unis et la Chine.
Face à ce constat, la Commission européenne a décidé de faire passer ses investissements dans le domaine de 630 millions d'euros à 1,2 milliard d'euros. Elle affiche clairement son intention de voir, d'ici 2020, certains Etats européens héberger des ordinateurs capables de traiter jusqu'à 10 puissance 18 opérations par seconde.
Dans un communiqué, Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission chargée de la stratégie numérique, ajoute que : « ce sont des investissements comme le CHP qui sont à l'origine d'innovations facilitant la vie quotidienne. Nous devons donc investir de façon intelligente dans ce domaine car nous ne pouvons pas nous permettre de l'abandonner à nos concurrents. »
Dans cette logique, elle précise que son action permettra de soutenir l'innovation dans le domaine des technologies de calcul, des logiciels, de l'efficacité énergétique et des applications de stockage.