A peine sortie, la nouvelle version d'Android, Jelly Bean, a dévoilé ses faiblesses en matière de reconnaissance faciale, en déverrouillant le terminal face à une simple photo de l'utilisateur. Une situation difficile à accepter lorsque cette méthode de blocage est l'unique façon utilisée pour verrouiller un appareil.
La firme SensibleVision souhaite remédier à ce type de bévues avec FastAccess, un logiciel actuellement développé à destination des machines de bureau et des terminaux mobiles. FastAccess ne base pas la totalité du verrouillage sur la reconnaissance faciale, et la combine à un second niveau de blocage : lorsque le visage de l'utilisateur est reconnu, ce dernier doit cliquer sur un symbole qu'il aurait au préalable associé à son visage.
De fait, même si la reconnaissance faciale est trompée - ce que PC World, qui a testé le logiciel, n'a pas réussi à faire - encore faut-il connaître le symbole qui lui est rattaché. Par ailleurs, FastAccess enregistre entre 400 et 1000 points spécifiques au visage de l'utilisateur lors de la première utilisation, excluant les paramètres qui peuvent changer comme la coiffure ou la couleur des cheveux.
Le logiciel offre des fonctionnalités de verrouillage plus ou moins étendues, permettant par exemple de bloquer un ordinateur lorsque l'utilisateur s'en éloigne : une fonction qui pourrait prendre tout son sens en entreprise. Outre les machines, il est également possible de sécuriser des sites Web, comme ceux des banques, ou encore les webmails : la reconnaissance faciale est ainsi demandé avant de pouvoir se connecter aux pages.
Le service fonctionne à l'aide d'un compte sur le site de SensibleVision : la firme met l'accent sur le chiffrement en 256 bits AES de toutes les informations de ses utilisateurs. Une démarche qui vise à rassurer les internautes, après les multiples piratages de serveurs de services.
FastAccess sera proposé à partir du 15 septembre dans une version Windows qui coûtera 20 dollars, et une version Mac qui en coûtera 7 : une différence de prix qui s'explique par le fait que les machines d'Apple ne pourront pas exploiter le logiciel pour être entièrement verrouillées, la firme de Cupertino empêchant tout simplement cette utilisation. Des applications Android et IOS seront également proposées au prix de 2,99 dollars.