Virgin soutient financièrement l'Hyperloop One
En annonçant l'opération, Richard Branson, le patron de Virgin, a déclaré que le projet, désormais appelé Virgin Hyperloop One, constituait « un moyen innovant et formidable de transporter sur terre des personnes et des marchandises à des vitesses dignes d'un avion ». Suite à cet investissement, dont le montant n'est pas divulgué, Richard Branson dispose désormais d'un siège au conseil d'administration de la société. Le patron vedette se garde cependant de perturber le fonctionnement de l'entreprise au capital de laquelle il vient tout juste d'entrer. « Même lorsque nous mettrons en place ce partenariat, l'équipe d'Hyperloop One continuera à contrôler l'ensemble de l'ingénierie et du développement, de l'élaboration du produit et du design du système, du développement commercial et de la stratégie », a-t-il assuré.Dans le billet de blog annonçant l'opération, Richard Branson mentionne avoir visité en personne le centre de R&D d'Hyperloop dans le désert du Nevada, près de Las Vegas.
Fort d'un premier test réussi, Hyperloop a des projets ambitieux
En juillet 2017, Hyperloop a effectué avec succès son premier test grandeur nature. Une capsule avec des sièges pour passagers a été transportée dans le tunnel sur une distance de 436 mètres, à une vitesse moyenne de 310 km/h. Ce trajet a bien entendu été très court : 5,2 secondes seulement. Cette vitesse et ce temps de parcours sont à l'image des ambitions d'Hyperloop pour le train interurbain. À noter que la vitesse maximale théorique d'Hyperloop est de l'ordre 1.200 km/h, ce qui est très proche de celle du son dans l'air (1.224 km/h).Les premiers projets à voir le jour devraient être les lignes Londres-Edimbourg (50 minutes au lieu de 4h30 actuellement) et Dubaï-Abu Dhabi (12 minutes). D'autres lignes sont également prévues aux États-Unis, au Canada, en Finlande, aux Pays-Bas et en Inde.