Bill Gates ambitionne de mettre la technologie au service de la ville
À terme, sur le terrain de 10.100 hectares acquis par Belmont Partners, devrait voir le jour une « ville intelligente » nommée Belmont. Selon le projet, 1.500 hectares devraient être dédiés aux immeubles de bureaux et aux commerces. 190 hectares accueilleront des écoles et 200.000 hectares seront voués au logement. Le projet prévoit également « un modèle d'infrastructure souple », mais la firme ne détaille pas en quoi il va consister pour le moment.« Belmont créera une communauté avant-gardiste avec, à sa base, des communications et une infrastructure intégrant les dernières technologies. Ces dernières s'appuieront sur des réseaux numériques haut débit, des data centers, de nouvelles technologies de fabrication et de distribution, des véhicules autonomes et des centres logistiques autonomes », peut-on lire dans le communiqué annonçant le projet.
Une « ville intelligente » : un projet à l'intérêt économique certain
Belmont sera située à 45 minutes de voiture de Phoenix, la principale ville de l'Arizona. Pour Bill Gates, cette situation est idéale, puisque l'autoroute Interstate-11 entre Phoenix et Las Vegas, dont le projet a été arrêté, passera par Belmont.Si Bill Gates s'intéresse aux « villes intelligentes », ce n'est pas un hasard. Il ne s'agit pas seulement de villes à empreinte environnementale réduite (des déplacements urbains optimisés, préférence pour les transports « doux », obtention continue et automatisée de données sur l'état de la ville sur tous les aspects (circulation routière, présence de déchets, qualité de l'air...). À terme, une fois la phase initiale de mise en place passée, le fonctionnement d'une ville basé sur ces technologies permettra de faire des économies de taille et de générer de nouveaux leviers de croissance, et donc de stimuler les échanges économiques.