L'idée toute simple qui réside derrière cet hybride, c'est de profiter de la compacité des puces de mémoire Flash pour intégrer ces dernières à un autre composant du PC. Ainsi, on évite de monopoliser deux emplacements, ce qui se révèle bien évidemment crucial dans le domaine de la mobilité.
Avec la première génération, il fallait tout de même prévoir que chacune des deux composantes dispose de sa propre interface. Le lecteur disposait donc de deux connecteurs SATA, ce qui n'était pas rédhibitoire, mais pouvait tout de même poser problème lors de l'intégration à des châssis déjà existants.
Hitachi, qui présente à Tokyo cette nouvelle version, indique avoir réussi à surmonter cette difficulté. Elle ne fait donc plus appel qu'à une unique liaison SATA, la répartition entre SSD et lecteur optique s'effectuant directement au sein du périphérique par le biais d'un bus interne dédié. Pour que les deux entités soient bien reconnues au niveau du système, il faudra toutefois que le fabricant du chipset ait intégré cette particularité.
A partir de là, il devient possible de lancer son système depuis la partie SSD, puis de lire ou de graver des DVD. Autre scénario : Hitachi propose que la partie SSD serve de cache pour accélérer les transferts venant de la partie optique. Selon les usages envisagés, le fabricant recommande de 8 (cache) à 128 Go de mémoire Flash.
En admettant que les performance soient au rendez-vous, reste la question du prix. Sur ce point, Hitachi n'a voulu donner aucune précision, mais confirme que le HLDS coûtera moins cher que la somme des deux composants qu'il vise à remplacer (lecteur optique + SSD). « 1 et 1 feront sans doute 1,7 ou 1,8 », nous a indiqué l'un de ses représentants. Aucune vente au détail n'est pour l'instant prévue, Hitachi préférant viser le marché des OEM.