UQ Communication, unique opérateur nippon à commercialiser des accès à Internet de type Wimax, a indiqué à l'occasion du salon Ceatec qu'il planchait d'pres et déjà sur la mise à jour de son réseau vers une nouvelle évolution de la norme, non finalisée à l'heure actuelle. Estampillée 802.16m, celle-ci doit permetttre d'obtenir des débits descendants théoriques de l'ordre de 330 Mb/s.
Aujourd'hui, UQ Communication propose au Japon un accès Wimax mobile avec 10 Mb/s en upload (envoi) et 40 Mb/s en download (réception). Des débits à même de satisfaire bon nombre d'internautes français, mais qui ne tiennent pas la comparaison avec la fibre optique ou avec les réseaux mobiles de troisième et quatrième génération déployés en Japon.
Afin de renforcer l'attractivité de ses offres, UQ Communication mise donc sur le Wimax 2, dont la ratification ne devrait pas intervenir avant 2011. L'opérateur fera appel à Samsung pour la modernisation de son réseau, qui ne demandera pas que soient déployés de nouveaux émetteurs : les équipements actuels pourront être mis à jour, assure-t-il aussi bien au niveau matériel (cartes d'extension) que sur le plan logiciel.
En attendant 2011, puis 2012, date à laquelle il estime qu'il pourra commercialiser ces offres, UQ fait au Ceatec la démonstration du Wimax 2. Avec des débits moyens descendants gravitant aux alentours de 300 Mb/s, la formule est alléchante lorsque les conditions de test sont optimales. Reste à voir ce que donnera la nouvelle norme dans le monde réel, et quelle sera la riposte technologique des opérateurs mobiles, qui se font fort de rappeler que leurs réseaux sont empruntés aussi bien par les ordinateurs et équipements professionnels - cible du Wimax - que par les téléphones mobiles.