Des ingénieurs ont développé une nouvelle technique de bio-impression 3D. L'avantage majeur de leur nouveau procédé est de pouvoir contrôler la rigidité du tissu imprimé, de sorte à obtenir des reproductions de vaisseaux sanguins et d'organes réalistes.
Future is now. Si la bio-impression 3D a fait son apparition il y a maintenant quelques années, elle reste un domaine à perfectionner. Des chercheurs de l'université du Colorado ont récemment obtenu des résultats allant dans ce sens.
Contrôler la souplesse du tissu grâce à l'oxygène
En effet, les ingénieurs ont réussi à développer une nouvelle technique d'impression 3D permettant de contrôler la rigidité du tissu biologique, sans devoir changer sa forme ou sa géométrie. Le procédé offre ainsi la possibilité de créer des objets de souplesse variable, similaires aux vaisseaux sanguins et aux organes du corps humain.Pour obtenir ce résultat, l'équipe de recherche a utilisé une méthode de dépôt couche par couche et exploité l'oxygène pour contrôler la rigidité des tissus imprimés. De cette façon, en jouant sur sa quantité, ils ont pu produire plusieurs organes, tantôt souples, tantôt fermes, tout en présentant la même forme.
Un pas en avant vers la production d'organes fonctionnels
Cette nouvelle technique de bio-impression est un progrès dans la quête de création de tissus identiques à ceux du corps humain. L'une de ses principales applications pourrait être la transplantation. Elle pourrait effectivement rendre possible la greffe d'organes vitaux, sans devoir les prélever chez un donneur compatible.Mais le chemin est encore long avant de recréer la complexité du fonctionnement de notre corps. Il reste encore notamment à pouvoir aller à une échelle plus fine, pour reproduire les réactions chimiques.