L'Europe songe à un encadrement en matière de reconnaissance faciale

Mathieu Grumiaux
Par Mathieu Grumiaux, Expert maison connectée.
Publié le 26 août 2019 à 15h21
Union europenne

La Commission européenne souhaiterait créer une norme mondiale qui régulerait l'utilisation de la technologie, mais également en interdirait son utilisation dans certains cas d'usage.

La reconnaissance faciale est une technologie qui s'immisce de plus dans en plus dans la vie quotidienne des gens. De nombreux lieux publics vont, dans le futur, intégrer ce type de système pour des raisons de confort des usagers et de sécurité.

Un texte dérivé du RGPD pour encadrer l'utilisation de la reconnaissance faciale

Seulement, l'utilisation des données biométriques récupérées par ces dispositifs reste encore floue et la Commission européenne a indiqué se pencher sur le sujet dans l'objectif de proposer un ensemble de règles et de limitations visant à protéger les données personnelles des individus et limiter « l'utilisation aveugle de la technologie de reconnaissance faciale », selon une source proche du dossier.

Le RGPD impose déjà des règles strictes aux administrations et aux entreprises dans l'utilisation des données récoltées par les systèmes de reconnaissance faciale. Il interdit notamment le stockage d'informations biométriques permettant d'identifier un individu.


La nouvelle présidente de l'UE souhaite lier l'intelligence artificielle et l'éthique

Ce nouveau texte, plus spécifique, a pour ambition d'imposer une norme mondiale à toutes les structures utilisant la reconnaissance faciale dans leurs produits et services. Les utilisateurs pourraient également demander des comptes sur l'usage qui est fait de leurs données.

Certaines exceptions à ces règles volontairement contraignantes pourraient être accordées, mais elles seraient « étroitement circonscrites ».


La nouvelle présidente de l'Union européenne, Ursula von der Leyen, souhaite proposer plus globalement un projet de loi sur « les implications éthiques et humaines de l'intelligence artificielle » dans les 100 premiers jours de sa prise de fonction, qui débutera le 1er novembre. La présentation serait vraisemblablement prévue pour le début de l'année 2020.

Source : Data Economy
Mathieu Grumiaux
Par Mathieu Grumiaux
Expert maison connectée

Journaliste pour Clubic, je couvre essentiellement les sujets concernant la maison connectée et les objets connectés, mais aussi les dernières nouvelles de l'industrie du streaming vidéo, entre autres sujets. Je suis également l'actu d'Apple, marque qui m'accompagne depuis mon premier iPod mini en 2005 (ça ne nous rajeunit pas…)

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Commentaires (3)
GRITI

Quand on voit ce que donne le RGPD par rapport à certains sites américains qui boudent les internautes européens, cela promet d’être difficile d’établir une norme mondiale.
J’espère sincèrement que la reconnaissance faciale ne deviendra pas obligatoire pour pouvoir utiliser des services ou faire des démarches administratives…mais j’ai comme un doute.

raymond_raymond

si justement c’est prévu que la reconnaissance faciale soit utilisé dans certain services, il est prévu que l’on soit tous pisté et tracé comme des vulgaires bêtes de bétail, bien sur tout comme le RGPD, cette encadrement ce n’est que du pipeau, le nwo est en marche.

GRITI

Qu’elle soit utilisée je le sais mais c’est le fait de ne pas avoir d’alternative qui me pose souci… Ils risquent bien d’en donners des alternatives mais tellement compliquées ou pénible que ce sera décourageant…

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