La Commission européenne souhaiterait créer une norme mondiale qui régulerait l'utilisation de la technologie, mais également en interdirait son utilisation dans certains cas d'usage.
La reconnaissance faciale est une technologie qui s'immisce de plus dans en plus dans la vie quotidienne des gens. De nombreux lieux publics vont, dans le futur, intégrer ce type de système pour des raisons de confort des usagers et de sécurité.
Un texte dérivé du RGPD pour encadrer l'utilisation de la reconnaissance faciale
Seulement, l'utilisation des données biométriques récupérées par ces dispositifs reste encore floue et la Commission européenne a indiqué se pencher sur le sujet dans l'objectif de proposer un ensemble de règles et de limitations visant à protéger les données personnelles des individus et limiter « l'utilisation aveugle de la technologie de reconnaissance faciale », selon une source proche du dossier.Le RGPD impose déjà des règles strictes aux administrations et aux entreprises dans l'utilisation des données récoltées par les systèmes de reconnaissance faciale. Il interdit notamment le stockage d'informations biométriques permettant d'identifier un individu.
L'authentification par reconnaissance faciale développée par l'État suscite la controverse
La nouvelle présidente de l'UE souhaite lier l'intelligence artificielle et l'éthique
Ce nouveau texte, plus spécifique, a pour ambition d'imposer une norme mondiale à toutes les structures utilisant la reconnaissance faciale dans leurs produits et services. Les utilisateurs pourraient également demander des comptes sur l'usage qui est fait de leurs données.Certaines exceptions à ces règles volontairement contraignantes pourraient être accordées, mais elles seraient « étroitement circonscrites ».
La nouvelle présidente de l'Union européenne, Ursula von der Leyen, souhaite proposer plus globalement un projet de loi sur « les implications éthiques et humaines de l'intelligence artificielle » dans les 100 premiers jours de sa prise de fonction, qui débutera le 1er novembre. La présentation serait vraisemblablement prévue pour le début de l'année 2020.
Source : Data Economy