Apple a semble-t-il été sensible aux arguments de TomTom, qui clamait récemment ses qualités au travers d'un communiqué puis d'une présentation de ses unités de Mobile Mapping.
L'éditeur a bien recours aux données de la solution de cartographie libre OpenStreetMap, comme le présageait l'application iPhoto pour iOS, mais ce n'est qu'un fournisseur parmi d'autres. Il est probablement utilisé dans certaines régions du globe où il est plus fiable, tels que dans les pays émergents.
L'éviction de Google, qui n'apparait plus dans les crédits, ne faisait plus aucun doute, mais on s'attendait à ce qu'Apple s'en tienne à ses propres données, c'est-à-dire à celles de la société C3 Technologies qu'il a racheté, qui ne sont en fait utilisées que pour le rendu 3D, qui ne couvre d'ailleurs que certaines grandes villes d'Amérique du Nord.
Le partenariat avec TomTom est donc inattendu, mais il fait sens avec l'apparition de la fonction de guidage. Interrogé à ce sujet, l'éditeur et fabricant est pour l'occasion presque aussi laconique que son nouveau partenaire : « TomTom a conclu un accord global avec Apple pour la cartographie et les informations rattachées. Aucun détail supplémentaire ne sera communiqué. » L'action TomTom a quoi qu'il en soit pris jusqu'à 16% suite à l'annonce de l'accord.