Ce système, qui existe déjà aux Pays-Bas depuis 6 ans, pourrait être mis en place à l'horizon 2020.
Après l'échec de l'application SAIP...
Après seulement deux ans d'existence, le coup de grâce de l'application SAIP (pour Système d'Alerte et d'Information des Populations) a été donné le 1er juin dernier.Lancée en 2016 en marge de l'Euro après les attaques de 2015, SAIP était critiquée pour ses bugs intempestifs (comme des alertes lancée en retard ou... pas du tout). Un certain nombre d'utilisateurs n'appréciait pas non plus que l'app demande l'accès à des données mobiles et doive tourner en tâche de fond sur les smartphones.
L'application désormais retirée des stores, le gouvernement a décidé d'agir et, avec l'Union Européenne, a choisi de nouer des partenariats avec des plateformes web.
Des partenariats avec Google, Facebook et Twitter
Des partenariats avec Google, Facebook et Twitter ont été noués pour obtenir le droit d'utiliser leur plateformes en cas d'alerte à diffuser.- Sur Twitter, un bandeau s'affichera en cas d'attaque terroriste ou de catastrophe naturelle dans l'Union Européenne.
- Sur Facebook, c'est la fonction Saftety Check qui sera mise à contribution comme elle l'a été ces dernières années à plusieurs reprises.
- Sur Google, des avertissements seront placés sur la page d'accueil du moteur de recherche.
Enfin, et c'est la grande nouveauté de cet accord européen, un SMS pourra être envoyé aux personnes selon leur localisation géographique pour les prévenir de catastrophes naturelles ou d'attaques terroristes à proximité.
Pour cela, l'alerte sera envoyée à une antenne réseau qui se chargera de la diffuser à l'ensemble des téléphones situés dans la zone. Indépendant des réseaux téléphoniques habituels (3G, 4G), ce système permet de toucher l'intégralité des modèles de téléphones portables - smartphones ou non - et évite les problèmes d'encombrement du réseau grâce à son statut prioritaire.
Ce projet européen doit encore être transposé dans les textes de lois nationaux par chacun des États membres. Après ces transpositions, les États auront 18 mois pour le mettre en pratique.
Source : Parlement européen.