Le prototype de batterie de StoreDot pouvait se recharger en 30 secondes : le produit final de cette start-up israélienne devrait finalement mettre 1 minute à être opérationnel à sa capacité maximum. La batterie en question fonctionne à l'aide de semi-conducteurs biologiques à base de peptides, des acides aminés organiques qui, une fois assemblés, créent des protéines, ce qui rend l'ensemble à la fois efficace et écologique.
Remarqué lors de la Think Next Conference de Microsoft s'étant tenue à Tel Aviv en avril dernier, le travail de StoreDot a attiré l'œil d'acteurs du marché du smartphone. Interrogés par The Guardian, les entrepreneurs expliquent être en pourparlers avec une quinzaine de fabricants et pensent être en mesure de signer avec plusieurs d'entre eux d'ici à la fin de l'année. Dans cette optique, les premiers smartphones dotés de cette technologie pourraient être lancés sur le marché aux environs de Noël 2016.
Une technologie qui a ses inconvénients
Mais les premiers acquéreurs d'un terminal doté de cette batterie devront essuyer les plâtres de cette technologie. A commencer par son prix : il faudra compter environ 32 € de plus que pour un smartphone doté d'une batterie classique. Côté autonomie, si la batterie se chargera très rapidement, les premiers modèles tiennent la charge 30% de moins qu'une batterie classique, ce qui signifie qu'il faut la recharger au moins une fois dans la journée.StoreDot estime qu'il faudra attendre 2018 pour que le souci d'autonomie soit réglé et que ses batteries à charge rapide rivalisent avec des modèles standards. L'entreprise est réaliste et ne pense pas conquérir ouvertement le marché d'ici là : elle espère fournir 1% des nouveaux smartphones durant la première année de mise sur le marché, et 6% la deuxième année.