La liste rouge contre le démarchage téléphonique se précise

Thomas Pontiroli
Publié le 22 mai 2015 à 14h30
D'ici quelques mois, les consommateurs pourront se placer hors du radar de la prospection commerciale par téléphone. Les professionnels, eux, devront consulter au moins une fois par mois cette liste rouge.

0082000008048014-photo-prospection-commerciale-t-l-phonique.jpg
Il sera bientôt possible d'inscrire son numéro de téléphone au sein d'une liste d'opposition au démarchage téléphonique. Cette émanation de la loi Hamon sur la consommation, votée il y a un an, se précise dans un décret publié au Journal Officiel le 19 mai. Attendue pour l'automne 2015, cette « liste rouge » se destine aux consommateurs « qui ne souhaitent pas faire l'objet de sollicitations commerciales par voie téléphonique ». Le texte fournit les détails.

Pour les consommateurs

Une fois que le dispositif sera ouvert, n'importe qui pourra inscrire gratuitement son numéro de téléphone fixe et/ou mobile sur ce fichier. L'opération pourra se faire par Internet ou par un autre moyen, que le décret ne définit pas encore. L'État doit encore désigner l'organisme qui se chargera de cette gestion, pour cinq ans.

La liste comportera les numéros de téléphone de chaque consommateur souhaitant s'y inscrire ainsi que la date et l'heure d'inscription. La durée de cette inscription sur la « liste rouge » est de trois ans renouvelables. L'organisme préviendra les consommateurs, trois mois avant l'expiration, des modalités de renouvellement.

Pour les professionnels

Les professionnels exerçant « à titre habituel une activité de démarchage téléphonique » devront s'assurer, au moins une fois par mois, de la conformité de leurs fichiers de prospection avec la liste des oppositions. Pour les professionnels recourant à la prospection ponctuellement, ils devront le faire avant chaque campagne.

Rappelons que la loi Hamon prévoit une amende pouvant atteindre 75 000 euros pour les entreprises qui ne respecteraient pas cette liste. Si les professionnels pourront consulter gratuitement l'organisme de contrôle, ce seront eux, en revanche, qui en financeront le fonctionnement, via une redevance restant à préciser.


À lire également :

Thomas Pontiroli
Par Thomas Pontiroli

Aucun résumé disponible

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles