Dans un communiqué, Bouygues insiste sur le fait que plusieurs investisseurs soutiennent sa démarche. AXA, la Caisse des Dépôts et Consignations, GIMD (famille Dassault), JC Decaux Holding (famille Decaux), GIC (Fonds souverain de Singapour), Ontario Teachers' Pension Plan Board, la famille Pinault et Reuben Brothers Ltd. investiront 2,85 milliards d'euros dans la nouvelle entité, si Bouygues met la main sur SFR.
L'opérateur s'engage à nouveau sur l'emploi et promet « de maintenir l'emploi et de ne procéder à aucun licenciement économique collectif, plan social ou plan de départ volontaire. Cet engagement d'une durée de 36 mois commencerait à courir à compter de la signature de l'accord de rapprochement ». Une promesse identique avait déjà été formulée par Numericable.
Bouygues met ainsi son dernier atout sur la table et s'engage à prendre 90% de la société (contre 67% pour la dernière offre). Vivendi ne détiendrait alors plus que 10% de SFR.
Pour en savoir plus
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