Bien que rien ne soit encore décidé clairement, le Conseil d'Etat pourrait faire pencher la balance en faveur de Free. Pour rappel, le FAI a payé 240 millions d'euros pour une licence 3G de 5 Mhz au lieu de 15 pour les autres opérateurs. Pas assez cher selon les concurrents qui avaient à l'époque dû débourser 619 millions d'euros chacun en 2002.
Bouygues et SFR pourraient donc perdre cette manche puisque le rapporteur public a demandé à ce que leurs demandes soient rejetées. Selon Les Echos, cette position pourrait être suivie par la haute juridiction administrative. La décision serait légitime puisqu'avec cette licence : « Free Mobile dispose d'une capacité hertzienne quatre fois moindre que ses concurrents ».
Pour autant, même si Free passe cette épreuve, d'autres l'attendent encore. C'est notamment le cas pour les « accords d'itinérance ». Une fois que Free en aura l'autorisation, il devra utiliser un des réseaux appartenant aux opérateurs déjà en place. Sur ce point, aucun des géants des Télécoms n'a souhaité tendre la main vers Free...