Les annonces Free Mobile étaient attendues depuis longtemps, très longtemps... Après un buzz consistant alimenté par autant de rumeurs que de fausses informations - et même ce qui pouvait sembler vrai ne l'était pas, au final - l'écho de la conférence donnée mardi par Xavier Niel a atteint des sommets. La preuve en quelques chiffres.
A la mi-journée, la page Facebook de Free Mobile donnait déjà quelques détails concernant la fréquentation des principales pages Web liées à l'opérateur : la page indique que le site live.free.fr, qui retransmettait la conférence, a accueilli pas moins de 4,6 millions de visiteurs uniques. En simultané, le flux vidéo a accueilli jusqu'à 450 000 personnes, entrainant quelques perturbations dans le visionnage, et surtout des difficultés pour accéder au flux en lui-même.
A 9h45, le site mobile.free.fr cumulait déjà plus d'un million d'accès simultanés alors que le site proposait seulement une page invitant à patienter. Le site en lui-même n'a été lancé qu'aux environs de 15h30, mais connaît depuis de très fortes perturbations qui empêchent un très grand nombre d'internautes de valider leur inscription. Une tendance soulignée par Twitter, sur lequel le mot-clé #FreeMobile est en tête des tendances françaises depuis plusieurs jours déjà. De lieu d'exaltation à la suite de l'annonce des forfaits, la plateforme de microblogging s'est transformée en témoin privilégié des déboires rencontrés par les internautes face à un site qui peine à gérer son trafic. Le site Trendistic indique néanmoins que le soufflé retombe petit—à-petit, le point culminant de la journée ayant été atteint aux environs de 9h30, soit l'heure à laquelle les forfaits ont été enfin dévoilés - le chiffre représente le pourcentage de tweets mentionnant le terme en question.
Mais la page Free Mobile n'est pas la seule à avoir encaissé très tôt un flux de visiteurs : c'est également le cas du site plus global de Free. Olivier Bertaux, responsable du service de monitoring de Keynote Systems Western Europe, expliquait à la mi-journée que à partir de 9h35, les performances de Free.fr « se sont très fortement dégradées, jusqu'à une courte période d'indisponibilité du site web (selon critère Keynote : site non affiché totalement après 60 secondes) entre 9h50 et 10h15. »
Du côté de Free, on se fait discret depuis le lancement concrète du site de l'offre mobile : silence radio sur le groupe Facebook, et service presse impossible à joindre. Mais il y a fort à parier que le trublion du Net ne tardera pas à donner de nouveaux chiffres dans les prochains jours, voire les prochaines heures.