Le cabinet d'étude Directique, à qui l'on doit également les mesures de l'Arcep, a effectivement renouvelé ses relevés pour le compte du magazine, trois mois après de premiers résultats alarmants, en particulier en matière d'Internet.
Débit toujours en berne
Et force est de constater que Free Mobile ne s'est quasiment pas amélioré dans ce domaine, selon cette étude : des 3700 tentatives de téléchargement d'un fichier de 2 Mo, 10 % n'ont pas abouti, quelque soit le réseau emprunté, contre 15 % précédemment, et seulement 32 % ont abouti en moins de 20 secondes, sans amélioration. À titre de comparaison, les trois opérateurs historiques restent relativement stables avec 1 % de téléchargements échoués et 72 à 87 % de téléchargements à plus de 100 ko/s (0,8 Mb/s).
Cette fois Directique a également relevé le débit moyen des quatre opérateurs. Si Free reste bon dernier avec une moyenne de 0,38 Mb/s, il faut souligner que ce sont les téléchargements en itinérance via Orange, soit la majorité d'entre eux, qui plombent sa moyenne, puisqu'il a presque rattrapé l'avant-dernier, Bouygues Telecom, avec son propre réseau.
15 fois moins d'appels échoués, mais toujours 2 fois plus que chez la concurrence
Enfin dans le domaine des appels, Free Mobile s'est certes considérablement amélioré, en passant de 46 à 2,9 % d'appels échoués entre 18 h et 21 h, mais ces résultats restent plus de deux fois moins bons que ceux des trois opérateurs historiques.
Free Mobile parviendra-t-il a maintenir une forte croissance et à fidéliser ses 2,6 millions d'abonnés avec une telle qualité de service ? L'opérateur a quoi qu'il en soit « de gros doutes sur la méthodologie » et promet « l'ouverture de nouvelles passerelles » pour améliorer les connexions à Internet.