Mais en fin de semaine dernière, le tribunal de grande instance de Paris a finalement estimé que les accusations du PDG de Free étaient infondées, et l'a donc débouté. La procédure a révélé que l'enquête de Bruno Deffains « ne comporte aucune critique des services proposés par Free Mobile » , et que l'opérateur n'a « justifié d'aucun intérêt légitime à faire rechercher les preuves d'un éventuel comportement déloyal à partir de ses installations informatiques ». De même, les accusations de Xavier Niel, qui estimait que le professeur avait orchestré massivement la médiatisation de son étude, ont été rejetées par la cour.
« C'est une magistrale gifle judiciaire » a déclaré l'avocat de Bruno Deffains, Me Thibault de Montbrial, au Nouvel Observateur, avant d'ajouter que « Free ne pourra plus désormais instrumentaliser la justice dans le but de terroriser les milieux intellectuels ». De son côté, Xavier Niel n'a fait aucun commentaire.