Une source anonyme ajoute que le prix proposé par Free était alors « trois fois moindre que les estimations maison ». De quoi provoquer l'ire de la direction de Bouygues Télécom.
Cette tentative de rachat de la part de Free Mobile n'aurait donc pas été la seule. En début d'année, des informations prêtaient à Vivendi, l'intention de vendre sa filiale SFR. Outre le câblo-opérateur Numericable, le concurrent Free était également mentionné dans l'équation.
Par contre, l'autorité de la concurrence aurait par la suite expliqué que le rachat d'un concurrent direct n'était pas concevable pour des motifs d'équilibre du marché. En effet, un rachat de SFR par Free aurait pour conséquence de créer un marché dans lequel deux géants (avec Orange) se partageraient la globalité des parts.