Pourtant, la multinationale aurait, de manière non-officielle, tenté de sentir le pouls auprès de l'autorité de la concurrence afin de savoir si cette dernière pourrait autoriser un rachat de SFR par un concurrent direct, en l'occurrence Free/Iliad. Ainsi, selon BFMTV, l'organisme aurait expliqué à l'opérateur qu'elle ne validerait pas une telle opération pour des motifs de concurrence. En effet, un rachat de SFR par Free aurait pour conséquence de créer un marché dans lequel deux géants (avec Orange) se partageraient la globalité des parts.
Le duopole n'étant pas en odeur de sainteté du côté de l'autorité de la concurrence, la solution pourrait venir d'un nouvel entrant. Numericable ou un investisseur étranger pourrait donc répondre à l'appel de Vivendi afin de prendre pied sur le marché de l'ADSL et de la téléphonie mobile.
La piste du câblo-opérateur pourrait donc être la plus viable. Cette dernière rumeur avait déjà été évoquée en octobre dernier tout comme celle d'un rachat par le britannique Vodafone.