Philipe Capron, membre du Directoire du groupe a expliqué à Reuters que cette éventuelle cession a « créé des attentes dans la communauté des investisseurs que nous ne pouvons pas décevoir en mettant des années et des années à décider ce que nous voulons être. Nous allons probablement devoir agir dans les trimestres à venir ». On reste dans l'évasif mais Vivendi semble désormais prêt à entrevoir cette hypothèse.
D'autant que ces propos interviennent alors que le Financial Times rapporte que Naguib Sawiris, le patron de l'opérateur Orascom Telecom (Egypte) pourrait être intéressé par le rachat de SFR. Par contre, il ne pourrait pas supporter seul le poids de ce rachat et s'allierait à d'autres acteurs du marché.
De son côté, Vivendi pourrait adopter une position médiane et céder des parts dans le FAI afin de s'allier à Numericable ou Vodafone. Le groupe historique ne serait alors plus majoritaire dans la nouvelle structure mais garderait un œil sur l'évolution de SFR.