Depuis le 13 novembre 2014 et jusqu'au 30 juin 2015, Free Mobile sera donc autorisé à utiliser la bande de fréquences des 1800 MHz sur un seul relais, localisé au Petit-Quevilly en Seine Maritime.
Free Mobile ne disposait jusqu'à présent que d'une seule bande de fréquences en LTE, celle des 2600 MHz, contrairement aux trois opérateurs historiques qui disposent d'autorisations sur la bande des 800 MHz et à Bouygues Telecom qui partage sa bande des 1800 MHz entre GSM (2G) et LTE (4G).
Or la technologie LTE Advanced, appelée 4G+ par les opérateurs en France, repose sur l'agrégation de deux bandes, dans un premier temps, ou plus. De quoi augmenter les débits, entre autres, dans des proportions variables. En l'occurrence avec seulement 5 MHz dans la bande des 1800 MHz, en plus des 20 MHz dans celle des 2600 MHz, Free pourra passer d'un débit maximal de 150 à 187,5 Mb/s, soit un gain modeste de 37,5 Mb/s.
Du 1800 MHz après tout, en attendant le 700 MHz
Dans sa dernière lettre hebdomadaire, l'Arcep indique que « l'expérimentation de Free Mobile constitue la première étape de l'utilisation pérenne de ces fréquences », qui n'étaient pas attribuées jusqu'à présent. Il faut rappeler que Free Mobile s'était opposé à ce que Bouygues Telecom puisse exploiter les 1800 MHz pour la 4G, mais qu'il avait été débouté.Courant 2015, Free participera à un appel d'offres de l'Arcep portant sur l'acquisition de fréquences dans la bande des 700 MHz, après avoir renoncé aux 800 MHz, appelées fréquences en or pour leur grande portée, en 2011.
Contenus relatifs