Dans une tribune publiée sur le site des Echos ce vendredi 11 octobre, le patron de Free défend le projet de cryptomonnaie de Facebook, Libra.
Pour Xavier Niel, la cryptomonnaie se fera « avec ou sans nous », peu importe l'implication des États. Le groupe Iliad, dirigé par l'entrepreneur, a investi de l'argent dans Libra.
Un projet « fiable »
Le fondateur du groupe Iliad, partenaire aux côtés d'autres entreprises, de l'association Libra, présente le projet comme « fiable » et « constructif ». Il considère que Libra n'est pas « la monnaie de Facebook mais la monnaie d'acteurs qui se sont réunis autour d'une grande idée, avec une gouvernance démocratique, une co-construction réelle et une dimension européenne ».Xavier Niel appelle la France à « être au cœur de cette révolution », car « la nier ou lui fermer la porte ne serait profitable à personne ». Des propos qui font écho au refus de Bruno Le Maire, ministre de l'économie, de voir la Libra s'installer sur le sol européen.
Une monnaie centralisée
Au contraire des propos de Xavier Niel, Yves Mersch, membre du comité exécutif de la Banque centrale européenne, avait jugé mi-septembre dans Le Monde que « La libra sera très centralisée avec Facebook et ses partenaires comme seuls émetteurs souverains de la monnaie ».Le groupe Iliad fait ainsi partie des vingt-sept associés de Libra, qui compte également Visa-Mastercard, Uber, Spotify ou Lyft. La semaine dernière, PayPal s'est désisté du projet.
Source : Les Echos