L'Union fédérale des consommateurs loue la réactivité « appréciable » de l'opérateur historique, rappelant que l'ampleur « monumentale » de la panne ne lui a pas vraiment laissé le choix, mais il estime que les indemnisations annoncées « resteraient sans effet sur bon nombre de clients ».
L'association regrette non seulement qu'Orange qu'aucune indemnisation financière n'ait été proposée, mais qu'en plus le dédommagement soit sans intérêt : « C'est exactement comme si un restaurateur ouvrait un buffet gratuit à volonté pendant 24 heures : on a beau se forcer, après deux assiettes, on n'a plus faim... »
La plupart des clients bénéficieront effectivement d'une journée d'appels et/ou de SMS illimités, mais à une date imposée par Orange, durant la semaine de la rentrée scolaire. Ceux qui sont déjà illimités auront droit à 1 Go supplémentaire, cette fois tout au long du mois de septembre. Mais les abonnés, qui disposent pour la plupart d'une offre adaptée à leurs besoins (ou ont adapté leurs besoins à leur offre), ne vont pas chambouler leurs usages pour une journée.
La plupart risque de ne pas en tirer profit.
L'UFC-Que Choisir appelle enfin les autres opérateurs affectés par la panne, c'est-à-dire Free en partie et les MVNO exploitant le réseau d'Orange, à annoncer leurs mesures de dédommagement. Tout dysfonctionnement est une inexécution contractuelle donnant droit à réparation.
À moins qu'Orange ne retourne sa veste, les abonnés pour lesquels cette panne a constitué une perte de temps voire un manque à gagner en seront pour leurs frais.