Pour ce qui est du résultat opérationnel, il s'élève à 1 600 millions d'euros l'an dernier contre 2 278 millions en 2011 et 2 472 millions en 2010. En matière d'investissements, SFR explique avoir mis sur la table 2 736 millions d'euros pour les réseaux de très haut débit (acquisition de fréquences pour la 4G et développement de la fibre optique).
Il annonce détenir 20,7 millions de clients mobile contre 21,5 millions en 2011. Il annonce en outre avoir plus de 5 millions de foyers abonnés à l'ADSL au 31 décembre. Pour faire face à la concurrence, il rappelle enfin avoir mis en place un plan de réduction de ses coûts de l'ordre de 500 millions d'euros qui « devrait produire ses effets en année pleine d'ici à la fin de 2014. En complément de ces mesures d'optimisation organique, Vivendi étudie d'autres scénarios industriels susceptibles de créer de la valeur ».
« Notre groupe n'échappe pas à la baisse de valorisation des opérateurs français » concède Jean-François Dubos, président du directoire de Vivendi mais « notre objectif reste de maximiser la valeur de notre activité Télécoms ». La direction concède également que cette année sera difficile et s'attend à ce que ses résultats connaissent une baisse. « Mais nous anticipons une stabilisation des résultats autour du très haut débit fixe et mobile car la valeur de ses réseaux est méconnue et sous-estimée par les marchés financiers », ajoute le directoire.
Durant l'assemblée générale, Vivendi a également expliqué qu'il envisageait une introduction en bourse de SFR après cette phase difficile. Jean-René Fourtou, le président du conseil de surveillance n'a donc pas donné de date exacte pour cette introduction, se contentant de le situer uniquement lorsque les comptes de l'opérateur seront au mieux. Il n'est donc pas question d'une vente de SFR, comme certaines rumeurs l'ont évoqué ces derniers jours.