Cette dernière court désormais jusqu'au 25 avril (et non plus jusqu'au 8). Dans un communiqué repris par Reuters, Bouygues motive sa décision en précisant qu'il souhaite que SFR puisse « procéder de façon sereine et approfondie à l'examen de son offre et aux échanges que requiert une opération aussi importante ».
Pour rappel, Bouygues propose de mettre 13,5 milliards d'euros sur la table et bénéficie de l'appui de la Caisse des dépôts et Consignations. En outre, l'opérateur s'est engagé à verser à Vivendi la somme de 500 millions d'euros dans le cas où le rachat était finalement retoqué par l'Autorité de la concurrence.
Bouygues espère que cette indemnité de rupture sera un argument de poids pour faire pencher la balance à son profit.
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