S'il est naturel que Sony, producteur de cinéma et maison de disque, ait lancé Qriocity, c'est en revanche la première fois qu'un grand fabricant de téléviseurs se lance dans les services à la demande.
À en croire la part anecdotique des ventes de téléviseurs 3D, seulement 4 % en France en 2010, le jeu vidéo et la conversion logicielle ne convainquent pas. Samsung a bien compris que l'une des clés de l'échec de la 3D était la pauvreté de l'offre de contenu et prend finalement le taureau par les cornes.
La rubrique 3D du « Smart Hub » de ses téléviseurs offrira donc très prochainement des bandes annonces de films, des clips et même des programmes éducatifs gratuitement, en attendant des longs métrages. Samsung a pour ce faire conclu un partenariat avec DreamWorks, dont le catalogue se limite malheureusement surtout aux films d'animation.
Faudra-t-il que cette initiative, du reste louable, fasse à son tour un flop, pour que les fabricants de téléviseurs s'entendent enfin autour d'un standard de lunettes interopérables ? Les consommateurs risquent autrement d'attendre patiemment que l'auto-stéréoscopie ne se démocratise.