À peine plus lourdes que des lunettes passives
Les lunettes « EW3D3 » ne pèsent que 26 g, contre 38 g pour les actuelles « EW3D2 », soit une perte de poids de près d'un tiers. Pour ce faire, Panasonic emploie de la résine de nylon pour la monture et des lentilles en verre à la fois plus minces et plus lumineuses (d'un dixième).
Elles s'approchent ainsi des lunettes passives réputées pour leur légèreté, telles que celles des téléviseurs LG Cinema 3D pesant 16 g, plus que 1,5 fois moins.
Une recharge accélérée
Ce régime bienvenu n'enlève rien à l'efficacité de leur batterie, au contraire. Si l'autonomie maximale est relativement stable, les temps de chargement sont nettement raccourcis. Il ne faut plus qu'1/2 heure de charge pour obtenir 25 heures de fonctionnement en continu, contre 2 heures pour 30 heures auparavant, mais surtout 2 à 3 minutes rechargent la batterie pour 3 à 5 heures de projection.
Un mode 2D contre le mal du relief
Le nouvel interrupteur de mise sous tension accueille quant à lui une nouvelle position « 2D », avec laquelle les deux verres obturent simultanément, et non successivement, pour qu'un seul flux atteigne les deux yeux. Plusieurs spectateurs d'un même téléviseur peuvent donc choisir indépendamment leur mode de vue.
Respect du jeune standard M-3DI
Ces lunettes sont enfin les premières du marché répondant au standard ouvert M-3DI, fruit de l'initiative de Panasonic et d'Xpand 3D qui le mettent à la disposition d'autres fabricants, mais qu'aucun concurrent n'a malheureusement adopté à ce jour.
Les lunettes « Panasonic EW3D3 » sont déclinées en trois tailles (S, M ou L pour 1 g de plus) et seront commercialisées au Japon en septembre au prix public conseillé de 10 000 yens, l'équivalent de 90 euros. Aucune information n'a pour l'heure été communiquée pour le reste du monde.